Souvenirs d’Egypte

De l’Egypte, je me souviens encore et surtout de ces semaines qui commençaient dimanche pour finir jeudi. Mais aussi de ces week-ends le vendredi et le samedi.
Je revois souvent ces images de chats errants dans les rues d’Alexandrie.
Je me rappelle par ailleurs de l’écho des appels à la prière à 4h du matin.
Je me revois aussi au bord de la Méditerranée tout comme au bord du Nil.
J’entends parfois ces chiens errants qui aboient en chœur dans les rues du Caire.
Je garde toujours en tête cette vue magnifique des pyramides de Gizeh depuis mon balcon.

Je pense toujours à mes premiers pas au Caire et la façon dont je me perdais.
Je n’ai pas oublié cette place des fêtes – où avaient souvent lieu des célébrations de mariages – qui s’appelait « L’Amour » et qui était un point de repère pour le francophone que je suis.
Je n’ai pas oublié tous ces trajets en microbus ou en Uber de Kafr Nassar à Sheikh Zayed ou à Medan Lebanon, de Faysal à Marioutéya, à Hyper ou à American Plazza.
Je n’oublie pas ces conversations en arabe où je fonctionnais plutôt par mots clés que par phrases entières.

Je me rappelle aussi de ces deux matches de la Coupe d’Afrique des Nations entre d’abord le Cameroun et le Nigéria à Alexandrie et ensuite entre le Nigéria et l’Algérie au Caire et auxquels j’ai pu assister en 2019.
Je me rappelle souvent de cette chaleur un tantinet suffocante en été au Caire.
Je revois souvent comme un album photos dans ma tête tous ces lieux touristiques, centres commerciaux, cinémas, restaurants de fast-food, marchés que j’ai pu visiter au pays de Mohamed Salah.

J’ai toujours l’image de ces cafés, restaurants et bars à chichas bondés de monde.
Cela m’a surtout permis de voir d’autres ambiances, d’autres décors que mon Lomé natal.
C’était aussi une riche expérience ! Je n’ai plus jamais été le même après la rencontre des ces autres façons de voir et de penser le monde. La vision que j’avais de ce dernier a radicalement changé.