Avec « L’AMOUR », je me suis toujours retrouvé

Article : Avec « L’AMOUR », je me suis toujours retrouvé
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16 décembre 2019

Avec « L’AMOUR », je me suis toujours retrouvé

EN soirée ou en pleine nuit, l'enseigne lumineuse de L'Amour est bien visible dans le quartier Kafr Nassar au Caire
Vue nocturne de L’Amour, The wedding place

C’est mon point de repère dans ce si grand Caire surtout lorsque j’y débarque en mai dernier. Il est gravé dans ma mémoire à jamais. Il a un nom français dans un pays arabe. Un nom qui est en phase avec ce qui s’y déroule.  « L’AMOUR », lieu de célébration ou de réception de mariage, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est situé, c’est selon, dans le quartier Kafr Nassar ou Faissal dans la capitale égyptienne. La difficulté pour retrouver mon chemin et rentrer à la maison traduit l’ampleur capitale de son importance.

Un nom français, ça aide

Au tout début, quand je revenais, la soirée ou la nuit, de ce centre commercial situé sur Alexandria Desert Road, mais aussi de Medan Lebanon – un autre quartier du Caire – et lorsque je le voyais de loin avec son enseigne lumineuse une fois le microbus arrivé à son niveau, « L’Amour », me faisait pousser un ouf de soulagement. Il me rassurait et me rendait confiant. « Je peux enfin rentrer » disais-je.

C’est aisé pour un francophone comme moi, me diriez-vous, de s’appuyer sur un tel endroit pour ne pas se perdre dans un pays où tout est souvent écrit en Arabe ou Anglais. Il faut noter cependant que ce n’est pas non plus un événement ni assez rare pour être souligné de trouver des lieux ou des endroits comme des places de fêtes, des pâtisseries, des restaurants avec des noms français. A Alexandrie, il en pullule.

Le microbus, meilleur moyen de connaître le Caire  

Il est difficile, je l’avoue, de maîtriser le Caire avec ses routes, ses ponts et échangeurs en si peu de jours. Même si Uber ou Careem peuvent te permettre d’y circuler sans coup férir, il vaut mieux, pour des raisons économiques, prendre également les transports en commun surtout les microbus qu’on qualifierait de « Baka » à Abidjan. Les taxis qui peuvent par contre coûter les yeux de la tête et parfois la peau des fesses sont à éviter au maximum. Les microbus sont, selon moi, le meilleur moyen de connaître rapidement les quartiers populaires du Caire. Mais également de se mettre dans la peau de l’égyptien lambda et de vivre son quotidien surtout le côté transport.

Pour tous ceux qui ont cru que ce billet allait parler de romance à cause de son titre et qui sont déçus, vous pouvez écrire votre propre histoire d’amour en venant faire, si vous n’êtes pas encore mariés, la réception de votre union à l’« Amour ». Et non, ce billet n’est pas une publicité. Loin de là ! Ce n’est qu’un billet tout simplement.

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