Elle et lui
« Sa cravate était aussi pourpre qu’un coucher de soleil »[1]. Mais il n’était pas au crépuscule de sa vie. Il en est juste au début ou au beau matin. Il avait fière allure. Sa cravate contrastait avec sa chemise toute blanche et immaculée. Sa veste bleu ciel lui donnait un air confiant. Les baskets blanches à ses pieds lui donnaient un air moderne. La raie au niveau de sa coupe de cheveux le rendait plus beau et mignon. La montre à son poignet montrait qu’il avait de la classe. Avec tout ça réuni, il ressemblait plus à un gentleman doté d’un flegme sans pareil. A son bras : elle. L’élue de son cœur, sa dulcinée. Il l’a longtemps cherchée. Une telle perle rare, ça en valait la peine. Avec elle, il s’est toujours senti lui-même. Elle lui procure une sensation inouïe de bien-être. Dans ses bras, la terre cesse de tourner. C’est pour cette raison, qu’il veut passer le reste de ces jours avec elle. C’est aussi pour ça qu’il l’a l’épousé devant Dieu et devant les hommes. Ce jour marque un tournant décisif dans sa vie.
Sa bien-aimée, elle, était sublime ! Elle portait la robe de ses rêves. Celle qu’elle n’a cessé de dessiner et de parfaire elle-même depuis sa tendre enfance pour ce jour unique, si particulier et inoubliable. Une robe comparable à celle de Cendrillon aux côtés du prince charmant. Mais pas tout à fait la même chose. Car le haut de la robe était en forme de bustier. Elle n’avait pas non plus besoin de filles d’honneur pour la lui tenir. Elle avait aussi opté pour des baskets blanches qu’une robe trop longue aurait cachées. Ce collier en forme de fleurs autour de son cou la faisait ressembler à une fille venue d’une ile exotique. Elle était tout simplement magnifique.
Tous deux étaient beaux à regarder avec les alliances à leurs doigts. « Ils vont si bien ensemble », se disaient la plupart des invités à la réception et devant lesquels ils marchaient à pas exquis et feutrés pour rejoindre hors de l’enceinte la voiture qui doit les conduire vers le lit qu’ils partageront pour toujours.
[1] Cette première phrase est de Dashiel Hammet. Elle a inspiré le reste du texte.
Commentaires