Mes featurings avec les chiottes

Article : Mes featurings avec les chiottes
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29 juillet 2016

Mes featurings avec les chiottes

Je ne dirai pas que j’adore les chiottes. Mais je peux y aller 4 à 5 fois voire plus par jour à la maison comme au boulot. Surtout après avoir mangé une nourriture (Kom ou Yébéssé Sessi) assez pimenté. Le piment et mon ventre ne font pas bon ménage. C’est à croire que leur rencontre produit un cocktail molotov hyper explosif. Jugez-en vous-mêmes! J’ai beau faire des analyses de selles, prendre des médicaments contre les vers. Rien n’y fit. Mes featurings ou collaborations avec les chiottes continuent de plus belle.

Malgré tout ça, je vais reconnaître un brin que ça me botte d’y aller quand même. Parce que d’abord, c’est jouissif! Vous ne pouvez imaginer le pied que je prends quand j’élimine mes selles. Quoi de plus normal que de se débarrasser des déchets de son corps! Je me sens léger comme un camion qui venant de se décharger de sa marchandise se sent d’attaque pour en prendre une autre. Je me plais aussi à dire que c’est parce que mon sang travaille bien que mes voyages aux chiottes sont si fréquents. Ensuite, je ne sais si vous l’aviez aussi remarqué: quand je suis au WC, je remarque souvent que la connexion qu’elle soit wifi ou 3G, est hyper fluide et ultra rapide. Il peut donc m’arriver de passer plus de 30 minutes voire une heure aux chiottes juste pour cette raison même après avoir libéré les selles de mon corps. Enfin, avec mes allers-retours aux chiottes que je considère comme des featurings, imaginez le nombre d’albums, avec au bas mot 5 titres ou morceaux par jour, que je peux sortir. Je deviendrai un artiste planétaire. Je rivaliserai même avec les plus grands de ce monde à l’instar de Carlos Santana. Beaucoup m’envierait même pour ma créativité si prolifique et foisonnante.

Retenez tout simplement qu’entre moi et les chiottes, c’est une grande et intense histoire d’amour. A tous mes proches, amis et collègues qui s’étonnent de nous voir si liés, les chiottes et moi, de faire profil bas et de croire que le vrai amour existe toujours.

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